L’identité de genre comme facteur modérateur dans l’association entrel’impulsivité et la conduite après une consommation récente de cannabis
Auteur(s) : Wang, Fallu, Huynh Concours d'affiches pour étudiants : 2ème place
Présentation d'affiche :
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Résumé :
Contexte ou historique :
Les accidents routiers constituent de graves problèmes de santé publique et les facteurs humains sont connus pour être les principaux facteurs d'accidents, particulièrement chez les jeunes adultes. Des études antérieures ont démontré que le genre, ainsi que l'impulsivité sont associés à la conduite après une consommation récente de cannabis (CACC). Cependant, l'interaction de ces prédicteurs est rarement abordée dans la littérature.
Objectifs :
Notre objectif est d'explorer le processus par lequel la recherche de sensations interagit avec l'identité de genre, pour prédire le CACC.
Méthodologie :
Des participants de 17 à 35 ans possédant un permis de conduire valide ont été recrutés en ligne à remplir un questionnaire portant sur leur caractéristiques démographiques, leur habitude de conduite, ainsi que sur les composantes de l'impulsivité. Une analyse de modération a été effectuée pour clarifier la relation entre la recherche de sensations, l’identification au genre et la conduite d’automobile à l'aide du SPSS Process.
Résultats :
Le modèle était statistiquement significatif, indiquant la présence d'une modération. Plus précisément, la recherche de sensations prédit la conduite après la consommation de cannabis seulement lorsque les répondants ont une identification au genre masculin ou féminin, et cette association est plus forte pour le genre masculin.
Discussions :
Notre étude démontre que l’impulsivité et l'identification au genre ne sont pas seulement associés à la conduite après la consommation du cannabis, mais ils interagissent également pour affecter le comportement au volant. De même, l'identification au genre masculin, plutôt que le simple fait d'être un homme en termes de sexe biologique, peut motiver un comportement à risque.
Conclusions :
Les programmes d’intervention pourront mieux agir en sachant plus spécifiquement quels comportements associés aux normes sociales entourant la masculinité devraient être ciblés pour une diminution de CACC, au-delà de dire qu’il faudra viser des hommes