(English) We need more pedestrian crashes!
Les accidents étant rares, il est difficile de recueillir suffisamment de données pour analyser la sécurité des piétons. Pour résoudre ce problème, des mesures de substitution de la sécurité ont été proposées, notamment la microsimulation et l’analyse vidéo. La microsimulation est appropriée pour évaluer les mesures de sécurité et d’exploitation pour des scénarios qui peuvent être envisagés, mais qui n’existent pas, tels que les différents scénarios qui pourraient être mis en œuvre dans le développement optimal du temps prioritaire accordé aux piétons. Le temps prioritaire accordé aux piétons permet aux piétons d’entrer et d’établir leur présence dans le passage piétonnier à un carrefour à feux 3 à 7 secondes avant que les véhicules n’obtiennent le feu vert. Il s’avère que ce petit changement peut avoir un impact positif significatif sur la sécurité, comme l’ont montré des études antérieures. Mais le temps prioritaire accordé aux piétons peut-il toujours rendre les rues plus sûres pour les piétons sans entraîner de retard dans l’écoulement du trafic ou de congestion des véhicules? Dans la première partie de notre étude (1), nous avons abordé cette question fondamentale en utilisant la microsimulation. Nous avons découvert qu’il est possible d’optimiser le temps prioritaire accordé aux piétons afin de maximiser la sécurité des piétons tout en maintenant un niveau de service opérationnel satisfaisant pour les véhicules. Nous avons discuté ensuite du fait que l’utilisation de la microsimulation n’est pas toujours la meilleure approche. Afin d’examiner plus précisément la relation entre les conflits piétons et accidents, nous pouvons utiliser la vidéo des conflits de circulation. Dans les études antérieures, cependant, de nombreux chercheurs se sont concentrés uniquement sur l’indicateur de fréquence, peut-être en raison de la complexité associée à l’estimation conjointe des indicateurs de fréquence et de gravité. Dans notre étude en cours, nous visons à combler cette lacune en créant une nouvelle façon d’intégrer les indicateurs de conflit en tenant compte à la fois de leur fréquence et de leur gravité. Cela pourrait permettre de faire un grand pas en avant dans la compréhension de la manière d’améliorer la sécurité des piétons.